3 matières premières à très fort potentiel en 2022

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Chère lectrice, cher lecteur,

Après mon message sur la stagflation et celui sur les matières premières, je continue ma série sur l’investissement en temps de crise

Et j’aimerais vous parler aujourd’hui d’actions concrètes pour protéger votre capital en période de crise : où investir, quoi acheter, comment vous y prendre.

Ces dernières semaines, il ne vous a pas échappé que le prix du carburant a explosé : plus de 2€ le litre à la pompe…

On a vu les Gilets Jaunes dans la rue pour moins que ça, mais la période est tellement exceptionnelle à tous points de vue qu’il est difficile de manifester : contre quoi ? La guerre ?

Pas sûr que cela change grand-chose

En revanche, opportunisme électoral oblige, Jean Castex annonce que dès le 1er avril, l’État remboursera 15 centimes par litre de carburant

Mais ne vous y trompez pas.

Entre 50 et 60% de ce que vous payez en carburant rentre dans les caisses de l’État : TVA à 20% + TICPE (Taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques), qui représente environ 40% du prix du carburant.

Alors le fameux « coup de pouce » de l’État… cela consiste simplement à vous taxer un tout petit peu moins. C’est toujours un peu de sympathie facile que s’achète le parti présidentiel.

Dans le même temps, de nombreux internautes ont compris que le prix du baril de pétrole avait fait flamber le cours de nombreuses compagnies pétrolières.

Depuis le 1er janvier 2022 :

  • L’action Exxon a grimpé de 28%
  • L’action Chevron a grimpé de 39%
  • L’action ConocoPhilips a grimpé de 31%

Je pourrais continuer ma liste encore longtemps, mais vous avez compris : la hausse des prix du pétrole fait les affaires des pétrolières, c’est logique.

Et les internautes, donc, ne s’y trompent pas : Les recherches pour « oil stocks » (actions pétrolières) ont décollé ces dernières semaines :

Faut-il acheter des actions pétrolières ?

À titre personnel, je ne pense pas que les meilleures plus-values se trouvent du côté des pétrolières.

En fait, l’augmentation des prix du carburant rend particulièrement visible l’effervescence sur le marché pétrolier… mais c’est l’arbre qui cache la forêt.

D’abord, le pétrole a déjà beaucoup grimpé.

Même s’il connaît une accalmie ces derniers jours, le baril de Brent est toujours autour de 100 dollars, et les pétrolières en ont profité.

Je ne dis pas que vous arrivez après la bataille, mais si vous investissez aujourd’hui sur des pétrolières, vous n’êtes pas en avance.

Vous connaissez ma position : acheter au plus bas et vendre au plus haut, c’est un fantasme. Les investisseurs sont systématiquement en retard, et les bons investisseurs sont ceux qui arrivent le moins en retard possible.

Le pétrole donc, est une des matières premières qui monte le plus vite et qui se remarque le plus, mais ça n’est clairement pas là qu’il y a les meilleurs gains à faire.

En fait, lors du dernier supercycle des matières premières (1999-2008), le prix du pétrole a fait +500% (x6), et sur la même période, les pétrolières ont fait +148% (Exxon), +134% (Total) ou encore +115% (Chevron).

Alors oui, quand on dépasse les +100%, c’est une belle performance. Mais gardez à l’esprit que :

  • +100% sur 8 ans, c’est bien mais ça n’est pas extraordinaire, surtout en période de supercycle
  • D’autres matières premières ont fait beaucoup, beaucoup mieux.

C’est pourquoi j’ai décidé de vous dévoiler 3 des matières premières sur lesquelles je compte miser en 2022…

3 matières premières au bord de l’explosion !

De 1999 à 2008, donc, le pétrole a fait +500%… et sur la même période :

  • Le gaz naturel a fait + 536%
  • Le nickel a fait + 860%
  • L’uranium a fait + 1’066%

C’est mieux… Encore que, pour le gaz naturel, c’est assez similaire.

Mais ce n’est pas l’important.

Pendant que le gaz naturel prenait +536%, le leader mondial du gaz naturel Gazprom prenait + 1’142%… soit 10 fois plus que Chevron, alors que pétrole et gaz augmentaient dans des proportions comparables.

C’est ça, qui compte : savoir comment l’augmentation du prix d’une matière première impacte le cours des entreprises qui en vendent.

Et dans le cas du pétrole, on constate que les hausses sont timides par rapport aux 1000% que peuvent régulièrement prendre certaines entreprises de matières premières.

Ainsi, quand le nickel prenait +860%, le groupe Vale qui en est un des plus gros producteurs prenait + 1’780%… vous auriez pu faire x17 sur votre investissement !

Enfin, quand l’uranium prenait +1’066%, l’entreprise canadienne Laramide Resources prenait… + 161’000%.

Cela signifie qu’avec 1000€ investis au bon moment, vous preniez 1,6 Millions d’euros.

C’est ce genre de gains stratosphériques qu’on recherche dans un supercycle des matières premières.

Et bonne nouvelle : gaz naturel, nickel et uranium font partie des matières premières que je cible dans mon Plan Forteresse !

Gaz naturel, nickel, uranium : 3 valeurs sûres pour viser des gains massifs

Les prix du gaz naturel sont en hausse continue depuis plusieurs années (+500% depuis 2020)… et les récentes sanctions contre la Russie ne vont rien arranger.

Le gaz naturel est une ressource très demandée, notamment parce qu’elle est idéale pour ajuster son mix énergétique et compenser des baisses de production dans d’autres secteurs.

Par ailleurs, l’essor du GNL (gaz naturel liquéfié) en fait une matière première plus facilement transportable, donc capable de répondre à une demande aux quatre coins du monde. Depuis 2015, la demande de GNL bat chaque année son record de l’année précédente.

Or, une entreprise américaine est particulièrement bien placée pour profiter de cette tendance… d’autant que les exportations de gaz naturel américain ont été multipliées par 10 ces 6 dernières années.

Concernant le nickel, c’est l’essor du marché des véhicules électriques qui fait exploser la demande, alors que 98% de la production mondiale de nickel sert déjà à la production d’acier inoxydable.

Plusieurs experts prévoient une hausse de la demande en nickel de 30% par an jusqu’en 2030, et une étude prévoit même une demande en hausse de +2’700% sur 20 ans… juste pour les véhicules électriques.

Or, une entreprise dont les revenus sont indexés sur les cours du nickel est actuellement idéale pour les investisseurs qui aimeraient s’y exposer… car les prix de ce métal stratégique explosent, mais elle commence seulement à grimper !

Enfin, les prix de l’uranium recommencent à flirter avec les 60 dollars, et la demande mondiale croît fortement à mesure que la France renforce sa position sur le nucléaire, le Japon rouvre ses centrales et la Chine construit des réacteurs à tour de bras…

Signe des temps, l’UE a même attribué au nucléaire le label « énergie verte », ce qui encourage ses États membres à ouvrir des centrales.

Ainsi, même des pays faiblement peuplés et orientés vers le renouvelable conventionnel (éolien, solaire…), comme les Pays-Bas et la Finlande ont décidé d’ouvrir 2 centrales nucléaires chacun.

La demande monte, mais la production d’uranium était quasiment à l’arrêt depuis 5 ans… et les stocks stratégiques sont épuisés partout…

Sauf chez une entreprise qui pourrait en profiter pour rafler toutes les ventes d’uranium des années à venir – et donc, voir son cours s’envoler au-delà de tout ce qu’on imagine.

Samedi, je vous révèle le nom de ces 3 entreprises… et plus encore !

Ces 3 entreprises ne sont pas les mêmes que celles dont j’ai parlé plus haut, et qui ont explosé lors du supercycle de 99 à 2008.

Gazprom est une entreprise russe sous le coup de sanctions, Vale n’est pas la mieux placée selon moi pour profiter de la hausse du nickel, et l’entreprise qui détient des stocks stratégiques d’uranium à vendre au prix fort n’est pas Laramide Resources.

Mais ne vous inquiétez pas : dès samedi, vous pourrez vous procurer mon Portefeuille Forteresse, qui contient le nom et code ISIN des 3 entreprises sur lesquelles je mise pour profiter de ce nouveau supercycle des matières premières.

D’ailleurs, je vous en ai cité 3, mais il vous en reste 2 autres à découvrir, sur des marchés tout aussi explosifs que l’uranium, le nickel et le gaz naturel !

Surveillez bien votre boîte mail !

Amicalement,

Marc Schneider

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sitonia
sitonia
2 années il y a

Vous avez juste « oublié » de dire que Total est présent dans le gaz naturel.

garcia
garcia
2 années il y a

bonjour à vos services, merci pour l’envoie par mail de la newsletter financière de ce jour gratuite intitulée  » 3 matières premières à très fort potentiel en 2022″ assez intéressante et utile. bonne semaine à toute votre équipe.
cordialement
pierre Garcia

Ghislain Geron
Ghislain Geron
2 années il y a

Lettre très intéressante mais j’attendais hier (samedi) les références des trois actions en question

Quemener martine
Quemener martine
2 années il y a

Bonjour, personnellement je n’ai toujours pas reçu ces matières premières « forteresses «  depuis samedi ??!! Cordialement

Robin Monnier
Robin Monnier
2 années il y a
Répondre à  Quemener martine

Bonjour, moi non plus !

jean-francois
jean-francois
2 années il y a

Bonjour,
moi aussi, je n’ai pas reçu les références des trois actions matières premières