Stagflation : le pire des deux mondes

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Chère lectrice, cher lecteur,

Quand la croissance est forte et le chômage est faible, l’inflation finit par poindre, simplement car il y a beaucoup d’argent pour consommer, et que le prix des biens peut grimper.

À l’inverse, quand la croissance est faible et qu’il y a du chômage, le prix des biens ne peut pas grimper – sinon la consommation s’arrête.

La stagflation est une situation économique exceptionnelle qui conjugue le pire des deux mondes : inflation élevée et croissance atone – avec comme conséquence un chômage qui explose.

Et c’est ce que nous sommes en passe d’expérimenter.

Coup sur coup

D’abord il y a eu la pandémie.

Pour le dire vite, « le monde a fermé ». Croissance au ralenti, confinements, chaînes logistiques interrompues… Je n’ai pas besoin de m’étendre, vous vous en rappelez très bien, c’était hier.

Mais depuis, l’armée russe est entrée en Ukraine, et les problématiques de confinement nous semblent tellement loin…

Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais avant la pandémie, nous avions déjà cette impression que les catastrophes s’enchaînaient : tous les journaux diffusaient des images apocalyptiques d’une Australie en proie aux flammes.

À se demander si c’est le monde qui part en vrille, ou si le traitement médiatique est conçu pour nous donner l’impression que nous sommes sur le palier des Enfers…

Mais ce n’est pas la question.

Toujours est-il que catastrophisme ou pas, nos économies viennent de prendre coup sur coup un fort ralentissement de l’activité et une nouvelle crise géopolitique.

Si vous vous demandez d’où vient cette « stagflation » dont on va vous parler massivement dans les journaux, c’est simple :

La pandémie a ralenti l’économie, donc on a imprimé massivement de l’argent pour soutenir les entreprises.

Cela devait créer de l’inflation, car plus d’argent en circulation = hausse des prix, mais cette inflation devait être « combattue » par une croissance élevée et finir par s’équilibrer.

Le monde n’avait même pas fini de rouvrir que la guerre a éclaté en Ukraine.

Conséquence, les matières premières qui avaient déjà entamé un supercycle (j’en parle depuis octobre 2021 !) ont littéralement explosé, blé/pétrole/nickel en tête, ce qui, en plus de l’incertitude galopante autour de la situation géopolitique mondiale, fait tomber les prévisions de croissance.

L’équation est complète, croissance atone + forte inflation = stagflation, le pire scenario économique possible.

C’est pour cette raison que les marchés sont aussi déprimés ces temps-ci, et pour beaucoup d’entre eux, ça n’est pas près de s’arranger.

Bien sûr, lire ceci ne vous fait pas plaisir.

Mais voilà, c’est le nouveau normal et il faut en prendre acte – c’est la raison de mon message. D’ailleurs, l’humanité a déjà connu une période de stagflation…

Retour vers les 70’s

La monde a déjà connu une période de stagflation, vers la fin des Trente Glorieuses.

La politique monétaire dispendieuse associée au choc pétrolier de 73 avait fait exploser l’économie, qui n’était plus portée par le dynamisme qui avait suivi la Seconde Guerre Mondiale.

Le resserrement de la politique monétaire, notamment la hausse des taux d’intérêt avait accentué la baisse des marchés, mais permis de calmer l’inflation – puis, le desserrement avait fait repartir le marché à la hausse.

Mais bien sûr, il a fallu du temps…

Dans ce contexte, les seules valeurs qui avaient surperformé l’inflation étaient les valeurs défensives, matières premières en tête.

C’est là où vont les capitaux quand tout va mal, parce qu’il faudrait toujours du pétrole, du cuivre, du blé… et que la confiance déçue envers l’avenir dissuade les institutionnels de miser sur des valeurs traditionnelles de croissance, notamment les valeurs technologiques.

Un « Plan Forteresse » pour votre portefeuille

Vous le savez, Argo Éditions a toujours eu une coloration « valeurs technologiques ». Mes sujets de prédilection sont la blockchain, les biotechnologies, l’Intelligence Artificielle… En clair, tout ce qui façonne l’avenir.

Mais je suis financier de formation. Pas futurologue ni gourou de la Silicon Valley.

C’est pourquoi déjà dans cette lettre qui aura bientôt 6 mois, je vous avertissais d’un scénario comme celui-ci, et insistais sur l’importance d’avoir quelques valeurs défensives/matières premières pour vous « hedger ».

Malheureusement, je n’avais pas prévu d’avoir « autant raison » – parce que je n’avais pas prévu la guerre en Ukraine, même si j’en parlais déjà en novembre dernier ici.

Enfin, peu importe : nous sommes dans une situation complexe, et j’espère que vos actions donnent des résultats comme ceux-ci : 

J’ai appliqué à moi-même ce que je vous avais recommandé de faire, et ça a plutôt bien marché – j’ai gagné plus de 4000€ sur ces positions.

Maintenant que la situation est à ce point critique, il va falloir intensifier cette stratégie, en évitant d’investir dans des valeurs qui ont déjà explosé.

Car de nombreuses matières premières risquent à leur tour d’exploser dans les semaines à venir, et c’est sur celles-ci que vous pouvez sécuriser votre argent… voire encaisser de remarquables plus-values.

C’est pourquoi je suis en train de mettre sur pied ce que j’appelle le Plan Forteresse – je vous explique de quoi il s’agit.

Apprenez à protéger votre argent pendant les crises

Vous savez peut-être que je travaille avec des experts américains au sein d’un des meilleurs services d’analyse technologique au monde.

Au vu des circonstances, je me suis rapproché d’un autre groupe d’analystes financiers spécialisés dans l’investissement défensif et les marchés baissiers.

Le genre d’experts qui se frottent les mains en ce moment-même, car ils encaissent de monstrueuses plus-values sur des valeurs d’or, de nickel, de pétrole… pendant que le reste de l’économie souffre.

Puisque même vos réserves de cash sont grignotées par l’inflation, vous vous demandez sûrement où investir pendant la crise… et c’est la question à laquelle je vous proposerai très bientôt une réponse.

Je travaille d’arrache-pied avec toute mon équipe sur un « Portefeuille Forteresse » capable de sécuriser votre capital, et même de vous faire gagner gros pendant la crise, plutôt que de laisser la guerre et l’inflation vous appauvrir.

N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous êtes intéressé !

Amicalement,

Marc Schneider