Pourquoi tout le monde sous-estime les NFT

Les cas d’usage des NFT explosent

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Chère lectrice, cher lecteur,

Pour beaucoup de gens, les NFT sont des « gadgets », une énième absurdité technologique.

C’est malheureux, mais c’est souvent comme ça, quand une technologie se développe.

On méprise ce qu’on ne comprend pas, on simplifie… et on passe à côté d’opportunités qui auraient pu changer notre vie.

C’est pour ça que je suis là.

Pour vous aider à intégrer les mutations technologiques avant le grand public… et, potentiellement, vous ouvrir des fenêtres d’investissement ultra-avantageuses.

Aujourd’hui, j’aimerais creuser le sujet des NFT (Non-Fungible Tokens), dont je vous avais donné une définition approfondie dans ce message.

Voir au-delà du cliché

Pour résumer, les NFT sont perçus comme des « images à collectionner » enregistrées sur la blockchain.

Des crypto-cartes Pokémon, qu’on paie une fortune pour détenir… alors qu’il suffirait de faire un clic droit et « enregistrer l’image » pour les garder sur son ordinateur.

Aussi absurde qu’il soit, ce cliché a la vie dure.

Pourtant, les NFT reproduisent la même logique que le marché de l’art traditionnel : un tableau de maître se vend des millions, une copie parfaite de ce tableau se vend quelques centaines d’euros…

Et ça ne choque pas grand monde.

Simplement car un collectionneur d’art achète trois choses :

• Le génie à l’œuvre
• Le prestige social
• La réserve de valeur (le tableau est un investissement).

Il n’achète pas « un tableau », c’est-à-dire un ensemble de formes et de couleurs, sinon effectivement, il aurait pu se contenter d’une copie.

Si l’on investit dans l’original, c’est pour de bonnes raisons.

D’autant plus qu’à l’inverse de l’art physique traditionnel, le NFT est 100% infalsifiable (la blockchain étant plus fiable qu’un œil humain scrutant un tableau pour savoir s’il a 3 mois ou 3 siècles…), et il ne risque pas de se dégrader avec le temps.

Voilà de quoi clore le débat sur les NFT « images à collectionner ».

Mais je vous rappelle surtout que ça n’est qu’une petite partie du champ d’application des NFT.

Le NFT, c’est un contenu et son titre de propriété enregistré sur la blockchain.

Les NFT à la conquête du monde

Depuis plusieurs mois, les NFT font leur entrée dans des dizaines de domaines et de marchés… et prouvent le potentiel disruptif de la blockchain, quand on sait l’exploiter correctement.

D’abord, il y a l’immobilier.

Car le NFT permet de « tokéniser » des biens immobiliers, ce qui veut dire que le titre de propriété est enregistré sur la blockchain et que la vente s’exécute grâce à des smart contracts (j’ai expliqué ici comment ça marchait)…

En immobilier, le NFT peut simplifier le processus de vente et éliminer très largement la possibilité d’escroquer qui que ce soit.

Aux États-Unis, la société Propy a lancé un service de NFT immobiliers qui permet de faire l’acquisition d’un bien en quelques minutes…

… Tout en éliminant tous les intermédiaires qui viennent traditionnellement ponctionner une partie du capital (notaires, agents, etc.). De quoi faire de sacrées économies.

Propy a développé tous les smart contracts nécessaires pour tokéniser n’importe quel bien immobilier aux USA, et bien entendu, faire en sorte que ces NFT soient reconnus par la loi comme titres de propriété.

L’entreprise, multi-récompensée comme un pionnier des nouvelles technologies, vient de lever 16 millions de dollars pour poursuivre son développement.

Le vin se tokénise

Même des marchés réputés conservateurs comme celui du vin se mettent aux NFT…

L’application Vinsent met en relation des acheteurs de vin avec des viticulteurs (Cheval Blanc, Smith Haut Lafitte…) pour réserver et commander des bouteilles de façon sécurisée.

Chaque bouteille est associée à un NFT qui permet de la tracer et de certifier son authenticité, de sorte à ne commettre aucune erreur dans les livraisons et annuler le risque de contrefaçon.

L’application Vinsent permet aussi de créer des ventes privées sécurisées, pour acheter par anticipation les prochaines cuvées aux meilleurs prix.

L’avantage est le même qu’en immobilier : simplicité, authenticité garantie, pas de risques d’erreurs ni d’escroquerie.

Ce n’est pas que la blockchain « renforce » la confiance entre les gens ; c’est qu’ils n’ont plus besoin de se faire confiance puisque le système par lequel ils échangent ne permet aucune escroquerie.

La NFT-mania des géants du luxe

Vous vous en doutez : l’authenticité est un sujet d’autant plus crucial que le produit est cher.

Si vous réalisez que votre montre Flic-Flac est une contrefaçon, vous le prendrez sûrement moins mal que si c’est votre Rolex qui est une fausse…

Aussi, la lutte contre les contrefaçons est une priorité pour les géants du luxe. Et le NFT est l’arme idéale pour combattre toutes les copies, même celles qui sont indétectables à l’œil nu…

Récemment, l’horloger Breitling s’est adressé à la société Arianne pour associer chacune de ses montres à un NFT sous forme de « passeport numérique » du produit, soit la version ultime du certificat d’authenticité.

Mais ce n’est pas tout. Les géants du luxe ont compris que c’était dans le domaine d’origine des NFT – le numérique – qu’il y avait d’énormes coups à jouer.

Car avec la numérisation progressive de nos vies, les accessoires virtuels ont le vent en poupe… ce qui est bien sûr catalysé par le développement du métaverse.

Ainsi, entre autres nouvelles toutes plus surprenantes les unes que les autres… Gucci s’est mis à la vente de baskets virtuelles.

Des baskets qu’on peut voir grâce à un système de réalité augmentée, qui superpose au réel des éléments virtuels quand on le scrute au smartphone…

Alors, coup marketing élaboré ou prochaine tendance ?

C’est encore dur à dire. Mais à vrai dire, ce n’est pas ça qui compte : l’essentiel, c’est que des dizaines et des dizaines de cas d’usage des NFT apparaissent tous les mois.

Certains semblent sérieux et utiles, comme l’immobilier ou la lutte contre les contrefaçons. D’autres nous font sourire, comme les baskets virtuelles ou les images à collectionner.

Au bout du compte, l’humanité s’approprie la technologie NFT et appréhende de mieux en mieux son utilité.

Et si le grotesque y côtoie le sublime, au fond tant mieux. Après tout, c’est le signe d’une adoption de masse !

Amicalement,

Marc Schneider

PS : l’adoption de la technologie NFT se fait petit à petit. Mais si vous voulez investir sur une crypto qui a le potentiel d’exploser prochainement, ça se passe ici.