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Chère lectrice, cher lecteur,
En 2020, la planète a connu un moment de répit
Coincés chez nous, paralysés par le virus, nous avons émis moins de gaz à effet de serre.
Certains ont cru qu’il s’agissait du point de départ d’un monde nouveau.
D’autres ont pensé que le monde d’après serait « le même, en un peu pire », comme l’a écrit Houellebecq.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais selon moi presque rien n’a changé.
Toujours les mêmes excès, les mêmes hypocrisies… Au total, plus de 400 jets privés se sont posés à Glasgow pour la COP26 le mois dernier.
C’est ironique : alors même que la situation climatique se dégrade, les sommets sur le climat sont toujours plus polluants.
Pour vous donner une idée, la COP26 a émis plus de 100 000 tonnes de dioxyde de carbone, deux fois plus que la COP21 de Paris en 2015…
Alors, bien sûr, on pourrait me taxer de démagogue. De populiste.
Mais je suis de ceux qui croient à la force de l’exemple, au pouvoir des symboles.
Et oui, voir débarquer tout ce petit monde, que ce soit à Glasgow ou plus régulièrement à Davos, pour s’émouvoir lors de sommets huppés d’une situation « critique » pour les ours polaires… avant de rejeter la faute sur les gens qui roulent au diesel, ça me fait rire un peu jaune.
D’autant qu’ils auraient très bien pu allier modernisme et respect de l’environnement, par exemple en organisant cette COP dans le Metaverse.
Une conférence virtuelle 66 fois moins polluante
Organiser une conférence en ligne, c’est ce qu’on fait une assemblée de scientifiques en 2020.
Plusieurs centaines de chercheurs se sont retrouvés virtuellement pour un congrès qui, s’il s’était tenu en présentiel à San Francisco, comme c’était prévu au départ, aurait été 66 fois plus polluant…
Car l’activité numérique, avec ce qu’elle consomme en électricité, stockage de données et fonctionnement de serveurs, est une alternative ultra-écologique à tous ces déplacements professionnels pour des congrès, réunions, salons… au 4 coins du monde.
Et quand on sait la part importante que joue le trafic aérien dans l’émission de gaz à effet de serre, on comprend que c’est une priorité.
Le virtuel, moins efficace que le réel ?
Bien sûr, on pourrait se dire qu’à distance, il est moins facile de comprendre ce qui se dit, de s’immerger dans les conversations ou de rencontrer du monde…
Mais tout ça est vrai si l’on est chez soi, derrière son écran, et que l’on assiste aux débats via une conversation Skype ou Zoom.
La nouvelle génération d’Internet, avec immersion 3D et équipements de réalité virtuelle, n’est plus concernée par ces problèmes de distance.
Vous pouvez retrouver, sous leur forme « numérique », tous vos collègues, amis, partenaires, dans des environnements 3D où tous les échanges sont possibles.
C’est tout le projet du Metaverse : dans un univers virtuel en 3D, on peut prolonger voire améliorer tous les moments sociaux de notre vie « dans le réel ».
Contraintes écologiques, alternatives dans le Metaverse
Au-delà de faciliter les rencontres et d’abolir les distances physiques, le Metaverse va jouer un grand rôle dans la décarbonation de notre économie.
Vous le savez, il est probable qu’à l’avenir, les activités polluantes comme prendre l’avion soient surtaxées et réservées à une caste d’ultrariches…
Alors comment feront « les gens normaux » pour s’évader ou voir à quoi ressemble l’autre bout du monde ?
Ils iront dans le Metaverse.
C’est très science-fiction, et ça peut inquiéter… mais je ne dis pas que c’est bien ou mal. C’est juste un état de fait.
Plusieurs études ont conclu que de nombreuses activités réelles étaient plus polluantes que leur équivalent dans le Metaverse, qui ne demande « que » la puissance informatique des serveurs pour tourner.
Alors oui, si vous voulez vous promener au milieu des sapins, le Metaverse ne vous procurera peut-être pas le même apaisement. Mais il rend possible l’exploration, la découverte et les échanges avec un degré d’immersion encore jamais atteint.
Et ce n’est pas tout…
La « grande évasion » des malades
Dans certains hôpitaux, les gens qui ne peuvent sortir de leur chambre finissent vite par tourner en rond.
À terme, ils dépriment… et quoi qu’on pense de l’impact des émotions sur la santé, il n’est pas ridicule de dire que c’est mauvais pour eux.
Afin de remédier à ce problème, certains services hospitaliers recourent à des casques de réalité virtuelle pour immerger les malades dans des environnements apaisants, pour les extraire autant que possible de la monotonie de leur quotidien.
Et les résultats sur leur moral, semble-t-il, sont sans appel.
Par extension, pensons à ces enfants malades coincés dans les hôpitaux : eux aussi aimeront jouer dans le Metaverse avec leurs camarades, « presque » comme s’ils y étaient.
Entendons-nous : jamais le virtuel ne supplantera le réel.
Mais avant de condamner « les écrans » et « les nouvelles technologies », prenons un temps de recul pour observer tout ce que l’on peut désormais faire que l’on croyait inatteignable.
Le Metaverse n’est pas bon ou mauvais en soi.
En revanche, il ouvre une infinité de possibilités et de cas d’usage : c’est l’avenir d’Internet et des réseaux sociaux, mais pas que.
C’est une percée spectaculaire pour l’art, la chirurgie, l’architecture, la conservation du patrimoine, le commerce, le design, l’éducation, le sport…
Ainsi, rien d’étonnant à ce que son « poids » économique, à l’horizon 2030, soit évalué autour de 30 000 milliards de dollars – soit plus que le PIB américain.
C’est la raison pour laquelle je vous en parle : il y a sûrement dans le Metaverse beaucoup, beaucoup d’argent à se faire. Des opportunités d’investissement surréelles, qui à 4 ou 5 ans offrent des potentiels inégalés.
Mais comme dans toute révolution, les premiers à comprendre ce qui se passe et à investir au bon endroit seront les grands gagnants.
Alors si vous souhaitez en faire partie, je vous invite à lire ce rapport spécial que j’ai rédigé pour vous donner un plan d’action concret.
Vous y trouverez des réponses détaillées à la question « Comment investir sur le Metaverse ? »
Amicalement,
Marc Schneider
belle analyse !
ou est le conseil attendu ?
cdt
j ch
100 000 tonnes de CO2 !!! Je n’aurais pas imaginé à ce point !!!
bonjour madame, monsieur, merci pour l’envoie par mail de vos informations économiques de ce jour sur le métaverse (monde virtuel en 3D du futur ultra perfectionné)assez intéressantes et utiles.
cordialement
pierre garcia
Intéressant,
Certes il y a réchauffement climatique, mais l’activité humaine en est-elle la cause ?
Le livre de Christian GERODEAU, » La religion écologique » parue en octobre 2021 pose quand même de sérieuses interrogations.
Bonne lecture pour ceux qui en feront la lecture.
comme je vous l’ai déjà écrit dans un commentaire, vous avez le don de rendre les informations claires. Mes félicitations.
Quelle est la suite ???
Bien à vous
Bonjour
Juste pour dire que le métaverse ne décarbonne pas mais qu’i en produit moins que les activités équivalentes dans le réel. Pour décarboner il faudrait qu’il en enlève, ce qui n’est pas le cas. J ai pris connaissance du PB co2 en 1978 avec mon prof de physique qui avait déja fait le calcul….Il faut 50 ans pour que les grandes idées soient adoptées au niveau des masses. Malheureusement, on en est qu’à l’idée, encore 30 ans pour les actes.
et encore; « Réduction des émissions de carbonne » veut pas dire moins de carbonne. Celui qui a été émis reste et celui qui est émis viens ce rajouter! Début de l informatique grand public, en 1980. J y était. 40ans plus tard, on commence à comprendre..et je pense réellement que ce n’est qu’un début.Les hausses seront exponentielles. Traitements des informations avec es signaux lumineux, des cristaux, sans électricités ou avec des symbiotes organiques…
La relation de cause à effet entre émissions de CO2 et évolution du climat n’est ni démontrée ni démontrable…
Bonjour , bonne analyse en tout cas j aimerai apprendre plus sur l investissement
Bravo ! Clair, précis et on va à l’essentiel
Bonne analyse et bénéfique pour moi
Si le metaverse passait par l éther la pollution serait moindre
Bravo top top top, 100% d’accord,trop top.
Merci a vous.