Chère lectrice, cher lecteur,
Les 10 % des plus grosses entreprises du marché représentent aujourd’hui environ 75 % de la capitalisation boursière de l’ensemble des États-Unis.
Résultat, en achetant un ETF basé sur le marché américain, vous pensez peut-être que vous diversifiez votre patrimoine, mais en réalité vous allouez votre argent à seulement 10 % des actions les plus populaires du moment.
C’est comme si le marché vous disait : “Concentrez vos richesses dans une petite poignée de valeurs”.
Bien sûr, si vous me lisez depuis longtemps, vous ne placez probablement pas toutes vos liquidités dans ce genre de fonds indiciels…
Mais c’est encore ce que la plupart des gens font, pour deux raisons principales :
- avoir des frais réduits (un ETF coûte moins cher que d’acheter des actions une à une)
- et surtout, avoir une grande diversification pour limiter le risque
Je laisserai la question des coûts pour un autre jour, mais il est difficile de ne pas remarquer que la principale raison pour laquelle les gens achètent des fonds indiciels a disparu.
Désormais, avec un ETF, au lieu d’obtenir la diversification la plus large possible, vous n’obtenez que la poignée d’actions qui sont les plus en vogue à un instant donné…
Donc vous concentrez votre risque au lieu de le réduire.
Par exemple, si vous achetez l’indice S&P 500, ces 10 % représentent seulement 50 sociétés.
Et parmi ces 50 valeurs, les 10 premières pèsent un poids record de 41 % de l’indice !
Ce Top 10 inclut bien sûr les célèbres “Sept Magnifiques”, surnom donné aux valeurs technologiques à très forte capitalisation qui dominent tout depuis plusieurs années.
Mais il va sans dire que certaines de ces méga-capitalisations ont déjà commencé à décevoir les investisseurs…
Six d’entre elles – Alphabet, Amazon, Tesla, Meta Platforms, Apple et Microsoft – ont récemment déposé leurs derniers rapports annuels, ou trimestriels.
Et au total, sur ces six entreprises, trois ont rapporté des résultats allant de décents à désastreux.
Nvidia n’a pas encore déposé son rapport, mais après la récente chute liée à l’affaire DeepSeek, il ne faut pas s’attendre à des miracles…
Donc pour résumer, le récit global des “Sept Magnifiques” est chancelant.
Et la mauvaise nouvelle pour les investisseurs, c’est que ces actions ne sont pas valorisées de manière à ce que le récit vacille.
Au contraire, elles sont à des niveaux de prix qui imposent que le récit continue pendant de nombreuses années :
Mais l’histoire boursière nous enseigne que tous les récits finissent par s’effondrer, pour diverses raisons.
Et notamment parce que, quelle que soit la part de vérité contenue dans un récit, il est également rempli de mensonges et d’extrapolations absurdes.
Le célèbre vendeur à découvert James Chanos a récemment partagé ce rappel sur X :
“L’un des grands mythes de la bulle Internet était que le trafic Internet doublerait tous les trois mois. Cette vision erronée a eu d’énormes conséquences sur les investissements futurs dans le secteur des télécommunications.”
Je ne dis pas que les “Sept Magnifiques” vont déclarer faillite…
Je reconnais d’ailleurs pleinement qu’il s’agit de certaines des entreprises les plus génératrices d’argent qui aient jamais existé.
Et bien que l’on parle souvent d’elles en tant que groupe, je suis conscient que ce sont sept entreprises différentes.
Je m’attends donc à ce qu’elles connaissent sept destins différents sur le long terme.
Par exemple, dans dix ans, cela ne me surprendrait pas du tout si j’utilisais encore Amazon, Microsoft Office, ou le descendant de mon iPhone d’Apple.
En revanche, je serais beaucoup plus surpris si j’utilisais toujours le moteur de recherche Google d’Alphabet, ou les services de réseaux sociaux Meta.
Parce que ces produits sont gratuits, ce qui m’amène à me demander quel sera leur véritable avantage concurrentiel à l’avenir, notamment face à la montée des IA…
Vous pensez peut-être que je vous dis de vendre le S&P 500…
Mais ce n’est pas le cas.
Je conseille juste de l’acheter différemment.
Et d’imiter ce que font en ce moment certains initiés et milliardaires.
Vous le savez, grâce à leur réseau, ils ont toujours un temps d’avance sur les particuliers.
Et là, ils sont en train de revendre de façon massive les secteurs les plus populaires (comme celui des actions Tech) pour transférer leurs fortunes dans des secteurs, disons… assez…
Inattendus.
(Et dans lesquels le grand public ne pense PAS à investir spontanément).
C’est pourquoi mon ami Whitney Tilson a traqué en détail leurs mouvements de fonds colossaux.
Et il a découvert ce qui pourrait être la plus grande opportunité financière de la décennie !
Bon investissement,
Dan Ferris
Eagle Point, Oregon
Je n’arrive pas à trouver l’ETF INVESCO S&P 500 EQUAL WEIGHT FUND (RSP) sur le site ZONE BOURSE. Il est indispensable d’indiquer le code ISIN pour toutes les actions et ETF dont vous nous communiquez le nom.
Merci par avance
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Oui, voici le code ISIN qui vous permettra de retrouver l’ETF indiqué : US46137V3574
Cordialement,
Marc Schneider