Actions Tech et inflation

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd’hui, j’aimerais faire un petit « point d’étape » sur l’état des marchés technologiques.

En début d’année, le NASDAQ a bien morflé. Voici un graphique sur les 12 derniers mois pour comprendre la situation :

Cette baisse ne s’est bien sûr pas limitée aux seuls marchés technologiques : c’est la bourse en général qui a trinqué – exception faite de la value et des matières premières, j’y reviendrai.

Maintenant que la panique baissière s’est un peu calmée, il faut reprendre nos esprits et se poser les bonnes questions, pour continuer à avancer :

POURQUOI les actions technologiques ont trinqué ?

C’est fréquent lors des crises : les premières entreprises qui voient leurs cours baisser sont souvent des sociétés technologiques très prometteuses, avec un rôle important à jouer dans l’avenir.

Ça peut sembler paradoxal : mieux vaudrait liquider ses positions sur les « vaches à lait », ces entreprises bien établies mais vieillissantes, dont on peut légitimement penser qu’elles sont promises au déclin.

En réalité, ce n’est pas comme ça que les investisseurs institutionnels, ceux qui « font » le marché, réfléchissent.

Puisqu’ils gèrent des milliards et sont absolument tenus à la stabilité, leur réflexion est à l’inverse : quand vient la crise, ils deviennent myopes.

Plus de paris sur l’avenir, car entre le covid, les plans de relance, l’inflation, la guerre en Ukraine… l’avenir n’est plus si prometteur.

Ils se rabattent sur des sociétés qui sont donc fermement implantées dans le présent, comme des géants de la grande consommation, des sociétés d’assurance, en clair des entreprises qui gagnent de l’argent ici et maintenant, qui ont des biens immobiliers, des actifs de valeur… car ces institutionnels ont une forte aversion à la volatilité.

C’est d’ailleurs pour ça que les matières premières grimpent autant (entre autres) : on parlait d’actifs de valeur, or le pétrole, le cuivre, l’uranium… en tant que fondamentaux pour notre civilisation à l’instant T, sont des actifs de valeur. Sans parler des tensions mécaniques sur le marché et des pénuries.

À l’inverse, les entreprises qui préparent le monde de demain détiennent des actifs intangibles, comme des brevets, des technologies, des chercheurs… ce qui, en cas de « fermeture du monde », de guerre ouverte ou autre bouleversement majeur, ne vaut pas grand-chose dans l’immédiat.

D’autant que la plupart des entreprises technologiques de pointe sont, à l’heure actuelle, peu voire pas rentables.

Certaines attendent des autorisations de mise sur le marché. D’autres ont besoin de peaufiner leur technologie. D’autres commencent tout juste à nouer des partenariats.

En bref : en cas de crise, le mot d’ordre des institutionnels est « fly to security ». On oublie les investissements à potentiel x100, allons plutôt chercher les dividendes chez Coca-Cola.

Vous n’êtes pas un institutionnel… donc vous pouvez gagner plus qu’eux

C’est là qu’apparaît tout l’avantage d’être un investisseur particulier : vous n’êtes pas tenu d’échapper à la volatilité si elle peut vous rapporter gros.

Vous n’avez ni clients, ni actionnaires, ni politiques avec qui composer. Vous êtes libre, et donc vous pouvez investir sur la tech.

Qu’importe si vous faites –20% dans 3 mois, si vous faites +75% dans 6 mois – et +500% dans 2 ans ? Vous pouvez (et vous devez !) encaisser la volatilité inhérente aux marchés du futur.

Or, et c’est là que ça devient encore plus intéressant, les institutionnels ont malgré eux créé la meilleure configuration pour que VOUS gagniez encore plus d’argent.

Je m’explique : en liquidant leurs positions tech, ils ont fait baisser le cours d’actions à très fort potentiel.

À part les baleines de la Tech (GAFAM, Tesla, etc), la plupart des entreprises du NASDAQ ont perdu jusqu’à 60-70% par rapport à leurs sommets historiques. Ou, pour le dire autrement : c’est les soldes, et vous pouvez en profiter.

Tout ça grâce à des institutionnels qui ont des obligations que nous n’avons pas.

Demandez-vous ce qui aura forcément de la valeur

Les plans de relance massifs qui ont injecté de l’argent magique dans le système, et la guerre en Ukraine + les sanctions à la Russie ont porté un sérieux coup à l’économie mondiale.

Nous payons la conséquence #1 en ce moment : l’inflation. L’argent qui perd de sa valeur.

Dans ce contexte, pas facile de savoir où investir. La plupart des particuliers commettent la même erreur : ils ne font rien.

Or, si la valeur de votre cash diminue, ce n’est pas forcément une bonne idée d’en conserver un maximum « au cas où », parce que la situation est tendue.

Au contraire : si un actif se déprécie, mieux vaut mettre son argent ailleurs…

Il faut toujours garder un peu de cash pour rester agile en cas d’imprévu, mais gardez bien à l’esprit que votre argent qui reste à la banque, à cause de l’inflation, est comme miné par un intérêt négatif

Et plus l’inflation va monter, plus il sera crucial d’avoir investi dans ce qui a de la valeur… Par exemple, des actions d’entreprises qui ont de la technologie, des brevets, des équipes de recherche qui trouvent des solutions aux problèmes de l’humanité.

C’est pourquoi les valeurs tech à prix cassé sont une cible idéale.

Même s’il y a encore de la volatilité, les conditions de marché nous offrent une belle occasion de nous positionner sur des sociétés à très fort potentiel… et donc, d’encaisser des plus-values qui nous protègent contre l’inflation et font grandir notre capital.

Vous avez compris : on revient toujours au même point, acheter quand il y a du sang dans les rues.

Avec le système monétaire au bord du gouffre, vous ne pouvez pas vous permettre de laisser dormir tout votre cash.

Mais alors, que faire ?

Si vous débutez dans l’investissement, je vous invite à lire ce rapport concernant 3 entreprises technologiques incontournables, avec un fort potentiel de croissance à horizon 2025. C’est la base de notre portefeuille.

Amicalement,

Marc Schneider

La Lettre Argo Éditions

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Gronono
Gronono
1 année il y a

Très intéressant point de vue! On attend la suite avec impatience.

ODEYER Gérrad
ODEYER Gérrad
1 année il y a

Dans l’attente
Merci

Moretto
Moretto
1 année il y a

Bonjour; Pourquoi tj « attendre » 3,4,5J ? Je pense que vous avez le noms des stés;