Chère lectrice, cher lecteur,
“Les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore” écrivait Aldous Huxley.
Eh bien, c’est valable pour tout le monde, y compris pour le Parti communiste chinois.
Mais cela n’a pas empêché la Banque centrale de la République populaire de Chine d’annoncer en 2021 que toutes les transactions en cryptomonnaies seraient considérées comme illégales dans le pays.
Le motif invoqué était que les activités commerciales liées aux monnaies virtuelles “mettaient sérieusement en danger la sécurité des actifs des personnes”…
Bien sûr…
Soyons prosaïques :
Le Bitcoin permettrait à la population chinoise d’effectuer des transactions libres, en dehors de tout contrôle des institutions financières.
Et ça, le régime en place ne le veut pas.
Donc il a interdit les cryptos.
À l’époque, cette décision avait fait beaucoup de bruit dans l’écosystème.
On se rappelle que les mineurs chinois avaient dû fermer leurs installations, ou les délocaliser en catastrophe au Kazakhstan voisin…
C’était donc un cataclysme pour la blockchain en général, et pour Bitcoin en particulier.
Car la Chine représentait plus de 60 % de l’activité de minage mondiale !
Suite à cette annonce brutale, le prix du Bitcoin avait même dévissé d’environ 10 % pour tomber autour des 40’000 dollars, pendant qu’Ethereum chutait aussi sous les 2’800 dollars…
Oui, mais…
Ce n’est pas parce qu’un gouvernement a décidé d’ignorer le Bitcoin que celui-ci n’existe plus.
Et trois ans plus tard, on constate que :
- le prix du Bitcoin s’est envolé
- les USA ont récupéré le leadership dans l’activité de minage de cryptos
- et le lancement des ETF a permis l’introduction des crypto-actifs dans les portefeuilles des plus grands fonds d’investissement institutionnels du monde
Difficile de faire comme si tout cela n’existait pas !
Alors, selon certaines rumeurs…
Pékin serait en train de reconsidérer sa position anti-cryptos
Pour l’instant, aucune information officielle n’a encore été donnée.
Mais en coulisse, les choses semblent bouger :
La Loi nationale contre le blanchiment d’argent (AML) vient d’être révisée pour la première fois depuis 2007, afin d’ajouter des dispositions relatives aux transactions liées aux “actifs virtuels”.
C’est un point capital qui prouve que les dirigeants chinois sont en train de faire évoluer leur cadre législatif pour y intégrer les cryptomonnaies.
Et cela permet à certains observateurs, comme Mike Novogratz, le PDG de Galaxy Digital, de penser que :
“La Chine serait susceptible de lever l’interdiction du Bitcoin d’ici fin 2024.”
Si cette nouvelle se confirmait, ce serait énorme.
Car ce pays est l’une des plus grandes économies de la planète.
Et les Chinois n’attendent que cette autorisation pour se lancer sur le marché crypto.
Donc le jour où Xi Jinping ouvre les vannes, nous pourrions assister à un afflux massif de nouveaux capitaux et à une augmentation exponentielle des volumes d’échanges.
Ce qui aurait pour conséquence un BOOM sans précédent sur le prix du Bitcoin… qui pourrait entraîner dans sa hausse tout le marché !
C’est pourquoi, chez Argo Éditions, nous surveillons de près les annonces de Pékin.
Nous nous y préparons.
Car nous voulons profiter de ce grand mouvement haussier pour encaisser un maximum de plus-values sur nos positions.
Amicalement,
Marc Schneider
Article très pertinent !
On oublie souvent de regarder ce qui se passe dans l’Empire du Milieu. Comme disait Alain Peyrefitte : quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera ! 😄 Merci.
Patrick