Chère lectrice, cher lecteur,
Sam Altman, le patron d’OpenAI vient d’annoncer une levée de fonds qui promet d’être légendaire et qui pourrait changer l’avenir de l’Humanité.
Il veut récolter un montant de 7’000 milliards de dollars (soit environ 5 % du PIB mondial !)
Jamais un projet industriel n’aura réuni autant d’argent.
Et pour réussir son pari, il fait un tour de table planétaire pour convaincre les plus gros investisseurs américains, japonais, émiratis…
L’enjeu est simple : devenir le premier à développer une Intelligence Artificielle Générale (IAG).
Une IAG est définie comme un système autonome capable d’effectuer, ou d’apprendre, n’importe quelle tâche cognitive et de surpasser les humains dans la plupart des opérations à valeur économique, ainsi que dans certains domaines de pointe, comme la santé, ou la recherche scientifique…
Le nom de code de ce projet chez OpenAI est : Q* (prononcez Q-Star).
Et je vous en ai déjà révélé tous les secrets dans ce message.
Chine vs USA : la course à l’IA Générale est lancée
Les puces électroniques avancées (qu’on appelle des GPU) sont indispensables pour l’entraînement des modèles IA et pour faire tourner leurs algorithmes complexes.
Elles constituent le “cerveau” de l’IA.
Mais l’industrie des semi-conducteurs n’a investi qu’environ 1’000 milliards de dollars en équipements de fabrication de puces…
C’est trop peu.
Car le secteur aurait besoin de dizaines de milliers de ces composants ultra haut de gamme pour fonctionner !
Cela ralentit donc le développement technologique de l’IA.
Et en plus de ces volumes de production trop faibles, s’ajoute un problème stratégique :
La plupart des sociétés qui savent construire ces puces sont situées en Chine, ou à Taïwan.
Ce qui veut dire que les USA sont à la traîne.
(Pour l’instant, seul le géant américain NVidia est spécialisé dans la fabrication de puces électroniques).
Sam Altman veut donc frapper un grand coup et faire exploser l’industrie des semi-conducteurs aux États-Unis.
C’est pourquoi pour sa levée de fonds, il n’a contacté ni les Chinois, ni les Russes…
En revanche, il compte s’appuyer sur l’expertise de son allié taïwanais TSMC (leader mondial dans les semi-conducteurs), pour piloter la construction des dizaines de nouvelles usines qui sont nécessaires sur le sol US.
Concrètement, il veut autant de milliards pour faire quoi ?
D’abord il veut construire des nouvelles “fonderies” (c’est le nom que l’on donne aux usines à semi-conducteurs) pour multiplier la production de puces électroniques.
Ce marché pourrait atteindre les 721 milliards de dollars dès 2025.
Ensuite, une partie des fonds récoltés serait utilisée pour développer les producteurs d’énergie (et en particulier dans les énergies vertes).
Car l’IAG est vorace en électricité.
Enfin, il faudra créer d’énormes “data centers” pour stocker la quantité astronomique de données qui seront utilisées et produites par les IA.
Si Sam Altman réussit son pari, ces 7’000 milliards de dollars pourraient donc transformer à jamais le marché mondial des semi-conducteurs et le secteur de l’IA.
Et bien entendu, OpenAI serait l’une des premières sociétés à bénéficier des retombées de ces investissements, puisqu’elle profiterait directement des puces produites pour accélérer le développement de sa future IAG, qui pourrait être la plus puissante jamais créée !
D’après le Financial Times, les revenus annuels d’OpenAI ont déjà dépassé les deux milliards de dollars en décembre 2023 et devraient doubler d’ici 2025 !
Un destin fulgurant qui pourrait classer la start-up au même rang que Google, ou Meta (Facebook, Instagram…)
Seul inconvénient pour l’instant : OpenAI n’est pas encore cotée en bourse.
Pourtant, j’ai découvert une faille pour investir dans OpenAI avant tout le monde.
Amicalement,
Marc Schneider
Attention : prévoir des sécurités en cas de bug graves et des sauvegardes si l’IA dépasse ou mesure contre l’humanité